Le partage

Publié le par Birus et Coolus

Pour les gens qui n’ont jamais manqué de rien, partager n’est pas si évident que ça.

On voit que lorsqu’il y a une catastrophe naturelle (inondation, tempête…), il y a alors une grande solidarité. Mais quand il n’y a pas de catastrophe, qu'en est-il ?

 

Partager, ce n’est pas évident. Partager, c’est donner quelque chose se soi. Donner définitivement, sans rien attendre en retour.

 

Partager, c’est considérer l’autre comme soi-même.

 

Dans la BD, les rois mages apportent chacun quelque chose à l’enfant. Tout rois qu’ils sont, le partage n’est pas évident.

 

Le tigre a décidé depuis longtemps ce qu’il donnerait.

 

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L’éléphant aussi, à prévu.

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Le dromadaire, lui, est venu les mains vides, il n'a rien à offrir.

Rien sauf une seule chose à laquelle il tient beaucoup.

Le choix et simple :

ou il donne tout, ou il ne donne rien.

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Le combat est très difficile, des larmes lui en coulent.

page47-image5-Lapinbleu-Nuit blanche a BethleemCe qui est curieux, c’est que ce bien ne lui appartient même pas, il lui a été donné par le Ciel dans une page précédente.

 

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Finalement, il fit le choix de le donner, et sans amertume.

Une fois qu’il a fait ce choix, la joie le remplit profondément,

c’est la fête.

 

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Peut-être est-ce lui le plus généreux des trois rois ?

 

L’important, quand on donne, c’est d’y mettre son cœur.

« Que chacun donne selon ce qu’il a décidé dans son cœur, non d’une manière chagrine ou contrainte, car Dieu aime celui qui donne avec joie » (2 Co 9,7)

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Si j’avais 1 000 000 d’euros, je donnerais facilement la moitié aux pauvres.

 

Si j’avais 10 000 euros, je ferais pareil.

 

Si j’avais 10 euros, est-ce que je donnerais la moitié aux pauvres ?

Non.

Pourquoi ? Parce que je les ai.

 

 

Quand on est dans l'abstrait, c'est facile de donner.

Dans le concret, ça devient plus difficile.

 

  

Quelques questions pour finir:

 

 

Est-ce plus facile pour moi de donner ce que j’ai gagné à la sueur de mon front ?

Est-ce plus facile de donner ce que j’ai gratuitement reçu ?

Y a-t-il des conditions que l’autre doit respecter pour que je donne (je te donne à condition que…) ?

Dans ce cas, est-ce que je donne, ou est-ce que « j’achète » l’autre ?

 

 

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